FORSEE : Indicateur évalué

Indicateur 1.4.1 : Stock de carbonne dans la biomasse ligneuse

Coûts

Traitement réalisé par l’IFN :

Méthode facteurs d’expansion :

Pontenx : 140€ Aquitaine : 70€

Méthode équation au niveau arbre :

Pontenx : 800€ Aquitaine : 500€

Ces coûts comprennent :

Traitement des données et mise à disposition des résultats par l’IFN

Traitement externalisé :

Méthode facteurs d’expansion :

Pontenx : 140€ Aquitaine : 70€

Méthode équation au niveau arbre : Pontenx : Non disponible

Aquitaine : 9500 €

Ces coûts comprennent :

Mise à disposition des données d’inventaire par l’IFN

Résultat

La carte suivante représente la cartographie des stocks de carbone dans la biomasse ligneuse de la région Aquitaine (année moyenne 1990) par la méthode des facteurs d’expansion

En 1999, les formations boisées de production que compte la zone pilote de Pontenx renfermaient un stock de C dans la biomasse ligneuse de 4,65 MtC, soit un stock moyen de 55 tC/ha à comparer aux 57,3 tC/ha calculés au niveau du massif landais en 1999.

Stock de C

Le tableau ci-dessous représente l’impact de l’emploi des coefficients génériques sur le stock de C dans la biomasse arborée sur le massif landais.

tableau

Commentaires

Les résultats précédents ont été calculés en utilisant les facteurs d’expansion biomasse totale au niveau peuplement et illustrent 2 zonages possibles.

La répartition des stocks de carbone sur pied est assez hétérogène sur la région Aquitaine. Cela caractérise assez bien les différents types de massifs forestiers que l’on peut y trouver. Avec d’un côté le massif landais ou les causses qui ont un faible stock et de l’autre des zones de futaies de feuillus ou de forêts de montagne qui stockent bien plus de carbone sur pied. Il est intéressant d’associer à ces stocks les flux de carbone associés (exportation vers la filière bois).

Le tableau montre l’importance du type de coefficients utilisés. L’emploi des coefficients génériques « conifères France » pour le calcul du stock de C dans la biomasse totale de pin maritime en futaie régulière conduit à surestimer de plus de 5% la valeur obtenue avec les coefficients spécifiques. Il est important d’utiliser des coefficients homogènes et lorsque l’on peut, utiliser des coefficients spécifiques à une essence et un aire géographique

Problématique et amélioration

Le schéma ci-dessous présente les 2 méthodes de calcul des stocks de carbone dans la biomasse ligneuse. Il est nécessaire de développer le maximum possible de coefficients de conversion afin d’augmenter la précision des calculs.

process

Conclusion

Le stock de carbone de la biomasse ligneuse est un bon indicateur si on utilise la même méthode et les mêmes coefficients pour faire des comparaisons.

La méthode des facteurs d’expansions au niveau peuplement est plus facile à mettre en place sur un territoire important car elle ne nécessite que des résultats globaux de volume de bois fort facilement disponible et elle est plus robuste. La méthode des coefficients allométriques (équation de biomasse) au niveau arbre met en jeu un nombre très important de données, elle est plus difficile à mettre en œuvre et son coût est très supérieur. Cependant la méthode qui est conseillée est celle qui utilise les équations au niveau arbre (moins d’erreurs cumulées) même si elle reste bien plus onéreuse et lourde à mettre en œuvre.

L’influence des différents coefficients utilisés dans ces calculs est très importante. Ainsi, pour le calcul des stocks de C dans les pins maritimes de futaie régulière sur le massif landais il est souhaitable d’utiliser les coefficients spécifiques disponibles. Ils sont jugés les plus précis.

A l’inverse, pour une estimation du stock de C dans la biomasse ligneuse de toutes les essences présentes dans toutes les structures forestières à l’échelle des massifs PEFC et de la région Aquitaine, il est recommandé d’utiliser les coefficients génériques nationaux.

La diversité de coefficients et de méthodes font que les différentes études réalisées ont donnés des résultats différents. Il est important de fixer les méthodes adéquates et de définir des coefficients pour un maximum d’essences et d’aires géographiques.

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