FORSEE : Indicateur évalué

Sous-Indicateur 2.4.3. : Intensité des dommages

Coûts

Effectif

¼ Zone pilote (25600 ha) : 145 placettes, soit 11 400 arbres

Total : 15 460 €

Coût/ha : Selon densité d’échantillonnage

Ces coûts comprennent :

Description de la placette (828,57 €)

Mesure des diamètres (0€)

Notation de la présence des dégâts (1657,14 €)

Traitement des données santé des forêts (975€)

Déplacement sur les points d’inventaire (10 000€)

Balisage des dispositifs (0 €)

Préparation Plan d’échantillonnage (400€)

Achat cartographie des peuplements (1500€)

Amortissement véhicule (0€)

Logiciels informatiques + Ordinateurs (10€)

Organiseur pour collecte données points (40€)

Notation de la partie affectée (49,71€)

Résultat

Les résultats ne sont fournis que pour les symptômes les plus fréquents.
Intensité des dégâts liés à la processionnaire :

table

Intensité des symptômes susceptible d'induire des défauts cachés :

table2

Commentaires

La processionnaire a touché 12,7% des arbres vivants. Ce pourcentage croit fortement en fonction de la classe de diamètre des arbres ; les arbres les plus gros sont plus fréquemment atteints. Le nombre moyen de nids par arbre touché est faible et il croit légèrement mais significativement avec le diamètre des arbres. Le pourcentage moyen de défoliation est très faible (6%) pour quasiment toutes les classes de diamètre. Il est cependant un peu plus élevé sur les pins de faible diamètre.

L'intensité des symptômes susceptibles d'induire des défauts cachés (pyrale, blessures, déformations) a simplement été estimé de façon qualitative suivant trois classes (faible, moyen, fort) en fonction de leur importance et/ou du pourcentage de la circonférence atteinte lorsqu'il c'était possible. Il apparaît que quelque soit le symptôme, on observe globalement environ un tiers des arbres touchés dans chaque classe.

Les autres symptômes sont trop peu fréquents pour en tirer des enseignements significatifs. Les arbres penchés ou morts n'ont pas fait l'objet de notation d'intensité.

Problématique et amélioration

La notation de l'intensité du dommage causé par un agresseur semble particulièrement pertinente pour un agent foliaire. Dans ce cas, l'estimation du pourcentage de feuillage affecté est relativement aisée et apporte un réel complément d'information.

Dans le cas présent, alors que le pourcentage d'arbres affectés par la processionnaire peut sembler préoccupant, surtout pour les arbres de gros diamètre, l'intensité des dégâts à l'arbre reste en moyenne très faible et n'a très vraisemblablement aucun impact sur la croissance. L'amélioration apportée par cette représentation des dommages est donc dans ce cas significative.

A l'inverse, la notation de l'intensité des dommages est délicate pour les symptômes observés sur les troncs et les branches car elle est difficilement quantifiable à moins d'y consacrer un temps important. Le recours à une notation qualitative ne semble pas apporter des informations très pertinentes ainsi qu'en témoigne le fait que quelque soit le type de symptômes, la répartition entre les trois classes d'intensité est à peu près identique. Cela signifie probablement que pour chaque symptôme de ce type, les notateurs ont intégré de façon plus ou moins consciente et intuitive l'étendue de l'échelle d'intensité et le dommage moyen. Cela ne présage pas de l'impact réel des différents symptômes. Par exemple rien ne permet de dire qu'un symptôme "fort" de pyrale est plus dommageable qu'un symptôme "faible" ou "moyen" de blessure. De façon générale, les éléments scientifiques manquent pour relier l'importance des symptômes externes et le réel impact dans le bois.

Compte tenu de leur fréquence, il pourrait être intéressant d'élaborer une classification des blessures en fonction de leur surface, de leur profondeur et des risques de contamination par les agents d'altérations.

Conclusion

Ce sous indicateur est porteur d'information pour des symptômes foliaires mais nécessite des recherches complémentaires pour les symptômes des branches et du tronc. Une évaluation plus fine de l'intensité des dommages risque cependant dans ce cas d'être consommatrice d'un temps nettement plus important.

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