FORSEE : Indicateur évalué

Sous-indicateur : Occupation des sols par l’Agriculture

Coûts

Zone pilote :

98 000 ha

Prix :

- Total : 4 341€

- Marginal :

2 241€

- Partagé :

2 100 €

Coût/ha : 0,04 €

Les coûts comprennent :

Coût personnel : 2 200 €
Achat données IFN : 1 000 €
Achat données IGN : 1 100 €
Maintenance informatique : 41 €

Résultats

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Commentaires

L’occupation des sols par l’agriculture a été découpée en 4 classes : les terres arables (TA), les parcelles hétérogènes (PH), les parcelles hétérogènes entrecoupés par des zones de végétation naturelle (PHV) et les prairies cultivées (PC). Les cartes de couverture végétale permettent de visualiser la situation des bassins plus agricoles dans la zone Pontenx.

Les surfaces agricoles représentent globalement une faible part de la surface totale des bassins étudiés. Seuls les bassins de Leyre-Daix, de l’Escamat et de l’Arriou ont des surfaces agricoles relativement importantes, on pourra les qualifier au regard des moyennes de ce territoire de bassins « agricoles » bien qu’une partie importante du bassin reste couverte par la forêt. On remarque la forte prédominance des terres arables reflétant la prépondérance d’une agriculture intensive aux larges parcellaires sur les zones étudiées.

Problématique et améliorations

L’agriculture concerne environ 65 000 ha pour l’ensemble du massif landais (soit moins de 10 % des surfaces). Elle s’est étendue jusqu’au début des années 1990 par le défrichement annuel de 2 000 ha de pins. Elle est essentiellement mono-culturale puisque le maïs occupe en moyenne 95% des surfaces malgré une tendance à la diversification (légumes) depuis les années 90. L’étude menée par le Cemagref a montré qu’une présence conséquente de l’agriculture s’accompagne de la génération de flux de nutriments plus importants que pour les bassins forestiers notamment sous forme d’azote minéral. Cet indicateur « occupation des sols par l’agriculture » est donc pertinent pour le maintien de la qualité de la ressource en eau (équilibre des surfaces forêt/agriculture).

Commentaires et conclusion

Le suivi de l’occupation du sol et des pratiques, de la qualité des eaux superficielles et souterraines dans deux bassins versants représentatifs de cet écosystème, sur une période de plusieurs années hydrologiques, a permis de dégager des standards en termes de débits et de flux de nutriments produits par un bassin versant dans ce contexte pédo-climatique et de préciser les circulations hydrodynamiques dans ce type de milieu. L’influence forte de l’occupation du sol sur les régimes des bassins étudiés, les flux de nutriments et l’hydrodynamique des sols a pu être démontrée. Il faudra donc tenir compte, dans une perspective de gestion durable de ce territoire, de l’équilibre entre activités forestières et activités agricoles et maintenir cet équilibre afin de préserver la ressource en eau. Les hydrosystèmes ont montré dans ce contexte leur faible capacité à absorber des flux de nitrates.

Le suivi de la SAU (surface agricole utile) et du type de production associée (maïs, légumes) permet de calculer un indicateur de pression (azote).

Les unités hydrographiques peuvent être classées par profil d’occupation du sol : forestier, agricole, mixte, urbain : l’augmentation régulière des surfaces agricoles dans une UH peut conduire au basculement d’un profil à l’autre, avec également des changements majeurs en termes de production hydrique et des flux de nutriments.

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