FORSEE : Indicateur évalué

Sous-indicateur : Occupation des sols par l’Agriculture

Coûts

Zone pilote :

98 000 ha

Prix :

- Total : 4 696 €

- Marginal :

3 540 €

- Partagé :

1 156 €

Coût/ha : 0,05 €

Les coûts comprennent :

Coût personnel : 2 200 €
Achat données IFN : 1 000 €
Achat données IGN : 1 260 €
Envoi du CD données CARTHAGE : 156 €
Maintenance informatique : 80 €

Résultats

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Commentaires

Les valeurs obtenues oscillent entre 0 et 43%. Il convient cependant de prendre ces valeurs avec précaution dans la mesure où une étude plus précise utilisant des données spatialisées à plus grande échelle (orthophotographie sur le bassin du Tagon) a permis de mettre en évidence que la valeur avait été sous-estimée (6,53% contre 3,87%) dans le cas précis de ce bassin. Et sur ces 6,53%, seulement 1,67% étaient effectivement inventoriés comme des cours d’eau traversant une zone anthropisée avec la méthode basée sur la carte de l’IFN alors que les 4,86% restants étaient signalés comme des cours d’eau circulant en zone forestière. Un des problèmes réside dans la construction même des données IFN. Que ce soit pour l’observation des ripisylves ou l’observation des cours d’eau passant en zone anthropisée, dans la mesure où les données IFN sont généralement fabriquées à partir d’extrapolation issue de mesures et d’observations faites au cœur des massifs forestiers. Les zones en bord de cours d’eau sont donc généralement celles pour lesquelles la qualité de l’information est le plus susceptible d’être erronée.

Problématique et améliorations

Il nous a paru utile de proposer un indicateur complémentaire, plus facilement calculable à l’échelle des unités hydrographiques. Cet indicateur reflète plutôt une pression humaine exercée sur les rives (zones urbaines, agricoles) sachant que dans ces zones plus anthropisées on constate sur le terrain une dégradation ou une absence de la ripisylve.

Un des problèmes réside dans la construction même des données IFN utilisée pour le calcul. Que ce soit pour l’observation des ripisylves ou l’observation des cours d’eau passant en zone anthropisée, dans la mesure où les données IFN sont généralement fabriquées à partir d’extrapolation issue de mesures et d’observations faites au cœur des massifs forestiers. Les zones en bord de cours d’eau sont donc généralement celles pour lesquelles la qualité de l’information est le plus susceptible d’être erronée. Cependant il existe des zones où une occupation du sol plus fine peut être disponible. Par ailleurs, cet indicateur peut servir à identifier les unités hydrographiques sur lesquelles une étude complémentaire, où la mise en place d’indicateurs basées sur des données plus précises devrait être envisagée.

Commentaires et conclusion

Cet indicateur se révèle discriminant et facile à calculer à l’échelle de la zone atelier, il peut constituer une aide au suivi de la problématique ripisylve, en approche globale. Mais il demande pour être bien évalué des données précises (orthophotos), longues à traiter à l’échelle d’une zone de 100 000 ha comme la zone atelier de Pontenx. Par ailleurs, il conviendrait de le compléter dans les secteurs les plus préoccupants par une étude détaillée et la mise en place d’indicateurs basées sur la typologie des données terrain, détaillée précédemment.

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