FORSEE : Indicateur évalué

Indicateur 5.1.3 : Pourcentage et longueur de ruisseau avec une ripisylve appropriée

Coûts

Zone pilote :

98 000 ha

Prix :

- Total : 8 656 €

- Marginal :

6 240 €

- Partagé :

2 416 €

Coût/ha : 0,09 €

Les coûts comprennent :

Coût personnel : 6 035 €
Achat données IFN : 1 000 €
Achat données IGN : 1 260 €
Envoi du CD données CARTHAGE : 156 €
Maintenance informatique : 205 €

Résultats

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Commentaires

L’étude de la composition de la ripisylve fait apparaître trois secteurs distincts :

- De la source au secteur dit du « bas de Sabres » soit un peu en amont de la commune de Sabres , la ripisylve se compose essentiellement de Chênes , associés selon les tronçons avec les différentes espèces présentes

- Dans la zone « urbaine » de Sabres, la composition est plus variée, on note l’apparition de l’aulne ; le terme de berge emménagée est dans certains cas plus approprié que celui de ripisylve.

- Enfin, dans le secteur allant de la sortie de Sabres à la grande Leyre, l’aulne devient l’essence majoritaire aux dépens du pin.

La typologie réalisée avec les critères « Profil ; écoulement et ombrage » décrit des classes d’individus bien marqués mais la discrimination spatiale n’est pas évidente. Une deuxième typologie a été réalisée en utilisant les données concernant l’érosion, la nature de l’érosion, mais aussi la composition de l’embâcle. 18 % des tronçons de ce cours d’eau ont une érosion en feston, par sapement, avec un embâcle composé principalement d’arbres .Ceci peut mettre en évidence que certaines espèces plantées en bord de cours d’eau n’ont pas le système racinaire adapté a l’instabilité du sol et sont donc susceptibles de tomber dans l’eau, contribuant à l’érosion par feston d’encoches creusées de part et d’autre des troncs. 15% des tronçons de l’Escamat sont de type 3, c’est à dire qu’ils subissent une érosion en encoche, par arrachement, avec encore une fois un embâcle composé d’arbres. Cependant les trois secteurs discriminés visuellement sur la carte de confrontation à l’occupation du sol ne peuvent l’être à partir de corrélations statistiques avérés (type de ripisylve/occupation du sol ou encore type de ripisylve/type IFN) Ceci n’est pas surprenant dans la mesure où ces données institutionnelles ne prennent pas bien en compte les bords de cours d’eau.

Problématique et améliorations

En terme de gestion, la gestion des ripisylves doit prendre en considération la multifonctionnalité de ces écosystèmes. Au point de vue écologique, la gestion doit concerner la fonction épuratoire des forêts riveraines, ainsi que la fonctionnalité et la biodiversité de ces écosystèmes. Mais, la gestion spécifique d'une ripisylve donnée prend en compte un grand nombre de facteurs : conditions physiques du milieu, objectifs des propriétaires, état de la forêt alluviale, besoins de la société… La gestion doit donc être menée au cas par cas, en fonction de l'état du système et des besoins. La notion de ripisylve « appropriée » ne peut pas donc être décrite de manière absolue mais au contraire résulter d’une concertation locale entre tous les acteurs. Les caractéristiques recherchées étant décrites précisément, une campagne de collecte des données doit alors être engagée, en incluant composition et largeur de la ripisylve, état des berges, érosion, etc…La largeur de la ripisylve est particulièrement délicate à acquérir car il faut combiner relevés terrain et sans doute photointerprétation. Plusieurs indicateurs peuvent également être mis en place car plus faciles à interpréter, le résultat « pourcentage de ripisylve appropriée « provenant alors d’un indicateur composite intégrateur de ces différents indicateurs dont un certain nombre ont pu être proposés dans le cadre d’actions de restauration des ripisylves : Intégrité des corridors – naturalité des berges, Etat des pressions sur les rives, Altération du régime hydrologique :, Discontinuités hydrauliques, etc.

Commentaires et conclusion

Ainsi, le taux de drainage, calculé avec des données permettant de prendre en compte les réseaux de fossés, donne une bonne représentation de la production hydrique du bassin considéré et de l’accélération des transferts. Une bonne connaissance du réseau hydrographique et des réseaux de drainage existe (données institutionnelles, dfci, crpf, données agricoles) et devrait permettre une mise à jour régulière de cet indicateur complémentaire, simple à calculer et à mettre en œuvre.

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